Un ménage sur dix estime disposer de trop de surface habitable

Comme le confirment deux études publiées par l’Office fédéral du logement (OFL) en décembre dernier, un ménage sur dix estime disposer de trop de surface habitable.

La première étude, fondée sur les données du Panel suisse des ménages, parvient à la conclusion qu’environ dix pour cent de tous les ménages estiment occuper un logement trop grand. Dans la mesure où ils se verraient proposer des offres adéquates, ils seraient nombreux à accepter de diminuer leur consommation de surface en changeant de logement. Toutefois, pour de nombreux autres ménages dont la consommation de surface habitable est supérieure à la moyenne, l’option d’un déménagement n’entre pas vraiment en ligne de compte puisqu’ils n’estiment pas occuper trop d’espace. Dès lors, seules des mesures spécifiques permettraient d’inciter cette catégorie de ménages à occuper un logement plus petit et à diminuer la surface habitable qu’ils utilisent.
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La seconde étude, mandatée également par la division du développement territorial du Canton de Bâle-Ville, montre quels instruments pourraient en principe être utilisés pour piloter la consommation de surface habitable. Elle compare quatorze instruments permettant de limiter la consommation de surface habitable ou d’en encourager la réduction, parmi lesquels des taxes d’incitation et des mesures fiscales récompensant une consommation moindre de surface habitable. Les auteurs recommandent d’appliquer quatre des instruments analysés, à savoir des prescriptions d’occupation ainsi que des restrictions de surface pour les logements coopératifs et autres logements d’utilité publique subventionnés, une aide au déménagement par le biais de conseils spécifiques et la possibilité de construire davantage de surface habitable lorsqu’une utilisation plus rationnelle en est faite (bonus pour une planification dense).
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