Table ronde au Forum d’architecture de Lausanne ce 27 avril 2017

La table ronde « L’avenir des concours d’architecture » a lieu dans le cadre de l’exposition « la construction du quotidien – expériences coopératives » et réunira ce jeudi 27 avril de 18h30 à 20h au far:

Eik Frenzel (Dreier Frenzel, architectrue + communication, Lausanne), Andreas Hofer (coopérative Mehr als Wohnen, Zurich) et Marco Graber (Graber Pulver Architekten, Zurich), la discussion étant modérée par Cedric van der Poel (Tracés, Lausanne).
Un apéritif clôturera la soirée en toute convivialité.

Le concours d’idées, le concours de projets, le mandat d’études parallèles et le concours portant sur les études et la réalisation constituent les quatre moyens qu’un maître d’ouvrage a le droit de mettre en place pour soumettre son projet à un concours d’architecture. Il convient aussi de déterminer le cadre dans laquelle la libre concurrence sera garantie: procédure ouverte, sélective ou sur invitation.

Fruit de la loi sur les marchés publics, ce bouquet mis au point par des experts (dont les commissions SIA 142 et SIA 143) encourage la mise en concurrence, garantit la conformité des programmes et voudrait généraliser le concours en vue d’une culture de bâti de haute qualité. Dans les faits, la mise en place d’un concours est parfois lourde, la concurrence est souvent si rude que les concours se font attendre. Et c’est le cas pour les concours de logements en particulier. Enfin, le site est parfois trop complexe pour pour établir un programme assez précis et exploitable lors d’un concours.

Aspirant à une architecture de qualité et innovante, les coopératives pourraient-elles contribuer à développer ces concours de logements si attendus? Une démarche participative serait-elle adéquate afin de d’affiner les lignes d’un programme encore flou, de déterminer le type de concours voire même le type de procédure? Une dimension participative complexifie-t-elle toujours le rapport entre la maîtrise d’ouvrage et l’architecte? Comment favoriser l’innovation dans le processus même du projet? Dès lors que des quartiers entiers peuvent se construire suite à des concours, n’est-il pas légitime, voire nécessaire, d’impliquer les protagonistes principaux dès les prémisses de cette ville en devenir? De qui s’agit-il et comment organiser ces nouveaux rôles pour maintenir l’innovation sociale et construire un cadre de vie urbain de qualité?